Sylvie Vandevelde
Porte-parole Isabel
19 mai 2025
Isabel et Karomia ont conclu un partenariat stratégique visant à améliorer le processus de reporting des indicateurs environnementaux, sociaux, et de gouvernance (ESG) des petites et moyennes entreprises. Cette collaboration combine la puissance de Kube - la plateforme de confiance d'Isabel pour l'échange sécurisé de données d'entreprise vérifiées - avec l'expertise ESG de Karomia et son outil capable de produire des rapports VSME.
Cette alliance permettra aux PME de réaliser des rapports de durabilité adaptés, en accord avec la norme VSME(*). Bien que les entreprises ne soient pas légalement tenues de produire un rapport sur les critères ESG (comme cela pourrait être le cas avec la CSRD, la directive sur la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises), la demande de données ESG structurées est en forte croissance de la part des banques, des investisseurs et des partenaires de la chaîne d'approvisionnement. Pour d'autres PME, les critères ESG sont profondément ancrés dans leur identité d'entreprise, ce qui les pousse de façon naturelle à vouloir partager et mettre en avant leur profil ESG.
En intégrant la solution ESG de Karomia dans la plateforme Kube, Isabel offre aux PME une solution unique et conviviale pour enregistrer et partager leurs données ESG avec les parties prenantes clés, en particulier dans le secteur financier.
La plateforme Kube est déjà digne de confiance et dès lors utilisée et approuvée par les 4 principales banques belges pour l'échange de données KYC dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d'argent (AML). Aujourd'hui, Kube détient déjà les données KYC vérifiées de plus de 300 000 entreprises. Désormais, le champ d'application sera étendu aux données ESG, ce qui fait de Kube un atout unique pour les entreprises, facilitant l'échange sécurisé de leurs données dans l'économie numérique actuelle.
« Isabel est reconnue pour ses solutions fiables qui accompagnent les entreprises dans leurs opérations financières quotidiennes et leur interaction au sein de l’économie numérique. La plateforme Kube, récemment lancée pour l’échange sécurisé de données, en est un exemple parlant. L’ESG constitue un nouveau pilier important, avec son lot de défis en matière de gestion et de partage des données. Grâce à notre collaboration avec Karomia, nous pouvons continuer à développer Kube en y intégrant des solutions ESG tournées vers l’avenir », déclare Kris De Ryck, CEO d’Isabel.
« Chez Karomia, nous croyons que le reporting ESG doit être simple, fiable et accessible à toutes les PME. Avec Kube ESG, nous combinons les capacités éprouvées d'Isabel en matière d'échange sécurisé de données avec notre expertise en reporting ESG et notre outil convivial. Ensemble, nous facilitons la collecte, la gestion et le partage des données ESG par les entreprises et leur permettons de construire un avenir plus durable », déclare Luc Machiels, CEO de Karomia.
La plateforme Kube ESG sera lancée à l'automne de cette année. Isabel et Karomia suivront de près les évolutions réglementaires, comme l'évolution de la directive Omnibus, pour s'assurer que la plateforme Kube reste en phase avec les évolutions des exigences liées au reporting ESG.
(*) Selon la législation actuelle, les entreprises qui relèvent de la norme VSME (Norme Volontaire pour les micro-, petites et moyennes entreprises non cotées) sont celles qui ne dépassent pas deux des trois seuils suivants : un total de 25 millions d'euros d'actifs, 50 millions d'euros de chiffre d'affaires net, ou une moyenne de 250 employés sur l'année financière. Bien que ces entreprises ne soient pas soumises à l'obligation de la Directive sur le reporting de durabilité des entreprises (CSRD), les discussions en cours autour de la proposition Omnibus pourraient encore relever le seuil de la directive CSRD pour ne couvrir que les entreprises de plus de 1000 employés, augmentant ainsi la pertinence de la norme VSME en tant que cadre volontaire de reporting ESG pour les PME confrontées à des exigences croissantes de divulgation de durabilité dictées par le marché.
La norme volontaire pour les micro, petites et moyennes entreprises (VSME) non cotées en bourse est devenue une recommandation clé pour les PME qui cherchent à répondre aux demandes croissantes de transparence en matière de développement durable. Bien que les PME ne soient pas (encore) soumises à l'obligation de publier des rapports ESG en vertu de la directive sur les rapports d'entreprise sur le développement durable (CSRD), en particulier avec l'augmentation potentielle du seuil à 1000 employés dans le cadre de la proposition Omnibus, elles sont de plus en plus confrontées à la pression des banques, des partenaires commerciaux et des clients pour divulguer des informations ESG. Cette pression est amplifiée par les réglementations bancaires à venir - notamment le règlement sur les exigences de fonds propres (CRR III) et la directive sur les exigences de fonds propres (CRD VI) - qui exigeront des banques, à partir de 2026, qu'elles évaluent les risques ESG dans l'ensemble de leurs portefeuilles de prêts. Pour s'y conformer, les institutions financières doivent collecter des données ESG fiables et cohérentes auprès de leurs clients, y compris les PME. Dans la pratique, cependant, fournir de telles données est un défi complexe pour de nombreuses PME, qui manquent souvent de ressources et de conseils pour établir un rapport efficace. La norme VSME offre un cadre simplifié et volontaire pour aider les PME à répondre à ces attentes, en veillant à ce qu'elles restent compétitives, prêtes à recevoir des financements et alignées sur l'évolution des exigences en matière de développement durable, sans avoir à supporter le lourd fardeau de la conformité totale à la directive sur la responsabilité sociale des entreprises.
Sylvie Vandevelde
Porte-parole Isabel